« Plus que jamais, les gouvernements et les villes veulent des ressources pour l’adaptation », a affirmé André Corrêa do Lago, président brésilien du sommet, en appelant à un « ensemble de ressources » mobilisant États, investisseurs privés et banques multilatérales. L’objectif : aider les pays à affronter les effets déjà visibles du réchauffement – montée des eaux, sécheresses, ouragans meurtriers – alors que les financements stagnent.
Selon le dernier rapport de l’ONU sur « l’écart d’adaptation », le monde devra investir 310 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour se préparer à la hausse des températures, soit douze fois le montant actuel. En 2023, seuls 26 milliards ont été mobilisés pour les projets d’adaptation dans les pays en développement. Un gouffre financier, mais aussi politique. À l’heure où la Jamaïque panse les plaies d’un ouragan de catégorie 5, les promesses des pays riches peinent à se traduire en actes.
L’accord de Bakou, conclu à la COP29, fixait un objectif de 300 milliards de dollars annuels pour le…