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Acier électrique

ThyssenKrupp met ses usines d’Isbergues et de Gelsenkirchen à l’arrêt

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Industrie Sidérurgie Emploi

Les sites de Gelsenkirchen, en Allemagne, et d’Isbergues, dans le Pas-de-Calais, viennent d’être mis à l’arrêt ou fortement ralentis par Thyssenkrupp. Deux usines stratégiques. Deux sites parmi les rares en Europe capables de produire de l’acier électrique à grains orientés, indispensable aux transformateurs des réseaux, aux éoliennes, à toute l’ossature matérielle de la transition énergétique. Et pourtant, les laminoirs s’arrêtent.

Officiellement, la direction pointe l’augmentation massive des importations à bas prix et appelle Bruxelles à renforcer ses mesures de défense commerciale. Le refrain est connu. Trop connu. À force d’être martelé, il finit par masquer l’essentiel.

Car la première difficulté est ailleurs. Elle tient au coût de l’électricité, devenu insoutenable pour des aciéries électriques pourtant présentées comme l’avenir « vert » de la sidérurgie européenne. Depuis les sanctions contre la Russie et la désorganisation du marché énergétique, produire de l’acier par fusion électrique coûte parfois plus cher que d’en importer. Une aberration stratégique, fruit de choix politiques assumés. Cela concerne particulièrement le site de Gelsenkirchen.

Vite, un nouveau laminoir

À cela s’ajoute un problème plus ancien, plus structurel. Celui de l’investissement. À Isbergues, les salariés alertent depuis des années sur l’état du laminoir à froid, véritable poumon du site. Un équipement vieillissant, bridé, arrivé en bout de course. Un nouveau laminoir…

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