On ne rigole pas avec la responsabilité sociale de l’employeur. On ne rigole pas non plus avec la santé mentale et la psychologie des salariés. Encore moins quand l’employeur en question s’apprête à liquider des centaines de postes et quand il explique lui-même qu’un pan entier de l’économie (la sidérurgie française, voire européenne) est menacée à terme.
La note d’information qu’ont reçue les salariés d’ArcelorMittal France (c’est de cet employeur dont il est question ici) aurait pu passer inaperçue tant elle est lapidaire. Émanant du Service Santé au Travail (SST) de l’entreprise, elle annonce la mise en place d’une cellule d’accompagnement psychologique et propose aux salariés « des temps d’échange en collectif avec une psychologue du travail de CS Conseil ».
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