Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1305

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1305

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

Obatala-photography/shutterstock
Industrie sacrifiée

Vencorex, un scandale d’État

Accès abonné
Mise à jour le 23 mai 2025
Temps de lecture : 10 minutes

Mots -clé

Industrie Nucléaire CGT Gouvernement

Jeudi 10 avril 2025, le tribunal de commerce de Lyon a rendu son verdict au terme d’une longue procédure. Les salariés de Vencorex sont désormais fixés sur leur sort. Et il est sombre.

En l’état du jugement, l’entreprise sera démembrée. Des 450 salariés, le nouveau repreneur n’en gardera qu’une petite trentaine. Des cinq grandes activités de Vencorex, seule une sera conservée, sacrifiant la fabrication de nombreux produits hautement stratégiques pour la Nation. Conséquences prévisibles : ce sont entre 5 000 et 6 000 emplois qualifiés dépendant directement de Vencorex à travers ses fournisseurs et des clients qui sont appelés à disparaître. La Vallée de la Chimie en Isère risque d’être bientôt un désert de friches industrielles polluées.

Il aurait cependant pu en être tout autrement, si l’État ne s’était pas dès le début opposé à la recherche d’alternatives hors des sentiers battus et si le patronat n’avait pas déserté le développement industriel national. Dès le début, repoussant la demande de la CGT et des élus locaux de nationalisation temporaire, l’État s’est opposé à la poursuite de cette activité, au profit de la seule intention de reprise déposée par un groupe chinois.

Constatant l’incurie de l’État et du patronat français, les salariés ont fait le « travail » à la place des décideurs économiques, et cela avec une très grande efficacité. Bilan des…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Thorium Une autre voie nucléaire par les réacteurs à sel fondus

Utilisé sous forme de sels fondus, le thorium ouvre la voie à une technologie nucléaire radicalement différente des réacteurs actuels. Abandonnée dans les années 1970, cette filière revient sur le devant de la scène avec la promesse d’une énergie encore plus propre, plus sûre, et mieux adaptée aux besoins du XXIᵉ siècle.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.