Fondée il y a plus de 70 ans, l’entreprise est connue pour sa capacité d’innovation. Elle est l’un des rares constructeurs européens à avoir mis sur le marché un bus à hydrogène, le Hycity, et à développer un kit de conversion baptisé H2-Pack permettant de transformer des autocars diesel en véhicules propres. Mais les difficultés financières, conjuguées à la dure compétition internationale, ont fragilisé l’entreprise.
Face au tribunal, trois offres de reprise se sont présentées. C’est finalement Wanrun, acteur chinois spécialisé dans les batteries et matériaux pour véhicules électriques, qui a été retenu, avec une mise sur la table de 7 millions d’euros et l’engagement de maintenir 120 emplois sur 169. Le management actuel reste en place, ce qui doit assurer une certaine continuité.
Les projets annoncés
Le plan dévoilé par Wanrun et Safra se décline en quatre axes principaux.
D’abord, les bus à hydrogène de Safra continueront à être produits. Ces véhicules, destinés au transport urbain et interurbain, constituent la vitrine technologique de l’entreprise.
Sur le même sujet
