Cette filiale, détenue à 67% par Thales et à 33% par Leonardo, un groupe italien, est spécialisée dans la fabrication de satellites. Un secteur sensible et d’intérêt national. Mais l’avenir s’obscurcit pour ses salariés qui craignent d’ores et déjà la suppression de savoir-faire et l’augmentation des cadences.
Une sous-charge de travail ?
Bien que de nombreuses activités et commandes soient pérennes pour les années à venir, la direction persiste. Il y aurait une « sous-charge » de travail dans le domaine des télécommunications. Une analyse entièrement démentie par les syndicats, preuve à l’appui. Les rapports émanant de cabinets d’expertise tombent aux mêmes conclusions : les raisons de ce plan et ses objectifs ne sont pas démontrés. Pire, ces réductions d’effectifs camouflées en « redéploiement » pourraient contrecarrer les projets en cours et à venir.
Pour les membres du Comité européen de Thales, la direction est pour l’instant incapable d’expliquer en quoi ces réductions d’effectifs permettront de répondre à des objectifs économiques ; ni même de démontrer, chiffre à l’appui, un quelconque sureffectif.
S’il est évident que le marché mondial a été largement bouleversé par…