Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1623

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1623

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

Vernerie Yann/shutterstock
La CGT sonne l’alarme

Financer le rail ou creuser sa tombe

Accès abonné
Mise à jour le 1er août 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

Environnement SNCF CGT Finance

Alors que les discours sur la transition écologique pullulent, le système ferroviaire français continue de rouler sur une voie de garage. La CGT Cheminots alerte : sans financement massif, pas de service public, pas de report modal, pas de décarbonation crédible.

Le constat est clair. Le réseau ferré souffre d’un sous-investissement chronique. Les voies vieillissent, les fermetures se multiplient, la sécurité se dégrade. Et pendant que les cheminots se voient imposer une productivité toujours plus élevée dans un contexte de réduction des effectifs, l’État se désengage.

Depuis 2014, l’autofinancement du système s’est imposé comme dogme, avec une part croissante des bénéfices de la SNCF affectée à un fonds de concours. Résultat : une politique qui fait peser le financement du rail sur les billets et les péages, et qui condamne la régénération du réseau à des bouts de chandelle.

Des milliards disponibles, mais mal fléchés

Pourtant, l’argent existe. Encore faudrait-il le mobiliser à bon escient. La CGT propose notamment de renationaliser les autoroutes, dont les sociétés concessionnaires ont versé 4,1 milliards d’euros de dividendes en 2023. Elle suggère également d’affecter une part de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), dont le montant atteint plus de 32 milliards d’euros par an, au financement du rail, au nom de la justice climatique. L’élargissement du versement mobilité additionnel à l’ensemble du…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

C’est parti Une rentrée sociale sous haute tension dans l’industrie

La rentrée sociale s’ouvre sur fond de colère dans les usines. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 88 000 emplois industriels sont aujourd’hui directement menacés ou supprimés, selon la CGT. Si l’on ajoute les emplois induits, ce sont entre 157 000 et 244 000 travailleurs qui pourraient être frappés. Métallurgie, chimie, papier, automobile, aucun secteur n’échappe à l’hémorragie.

Rentrée sociale Les énergéticiens CGT ouvrent les hostilités

Ce 2 septembre 2025, les électriciens et gaziers de la CGT ont ouvert la rentrée sociale. La FNME-CGT appelait à une grève reconductible dans les industries électro-gazières, un secteur qui regroupe près de 140 000 salariés. Plus de 200 piquets de grève et points de rassemblement ont été recensés dès le matin, de la métropole aux outre-mer.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.