Mais le bal est loin d’être terminé.
Europlasma en pole position
La première offre, présentée comme « très complète », émane du français Europlasma, un acteur bien connu dans le secteur de la défense. Le groupe s’est fait une spécialité de racheter des entreprises – souvent stratégiques – en difficulté financière. En 2021, il mettait la main sur les Forges de Tarbes (Hautes-Pyrénées) qui étaient alors en redressement. C’est la seule usine française à fabriquer des corps creux pour obus de gros calibre, notamment pour les canons Caesar. Des centaines de salariés y travaillaient autrefois. Ils n’étaient plus que 20 à quelques mois de l’entrée des troupes russes en Ukraine.
Aujourd’hui, boostée par l’effort de guerre européen, l’entreprise embauche une grosse cinquantaine de salariés. Mais à l’image de toutes les reprises par Europlasma, l’accouchement est bien difficile : financements retardés, promesses d’investissements non tenus, politique financière opaque. Affaire à suivre.
Un mystérieux prétendant
La deuxième offre, plus discrète,…