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Clement Demazure/shutterstock
Douvrin

De la Française de Mécanique à la gigafactory, chronique d’un déclassement

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Mise à jour le 8 août 2025
Temps de lecture : 5 minutes

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Industrie Automobile Stellantis

À Douvrin, le moteur s’arrête. Stellantis vient d’annoncer l’arrêt officiel de la production thermique sur son site historique. Derrière le vernis de la « transition électrique », c’est tout un pan de l’histoire industrielle du Pas-de-Calais qui s’efface. Et un nouvel avenir qui peine à s’imposer.

C’est une nouvelle que tout le monde redoutait, mais qui fait mal quand elle devient officielle. Le site Stellantis de Douvrin, ex-Française de Mécanique (AFM), va fermer ses lignes de production thermique. L’annonce a été faite lors d’un CSE fin juillet. Une page se tourne pour ce site emblématique du bassin minier, fleuron industriel de la coopération entre Renault et Peugeot, capable de produire jusqu’à 6 000 moteurs par jour dans ses meilleures années.

Fondée en 1969 par PSA et Renault sous le nom de Française de Mécanique, l’usine de Douvrin symbolise l’âge d’or des motorisations thermiques françaises. Plus de 50 millions de moteurs y ont été produits, pour équiper des modèles aussi variés que la DeLorean, les Renault 20 ou les Citroën AX. L’usine a longtemps incarné la reconversion industrielle du bassin minier, après la fin de l’extraction houillère.

Le bloc diesel DV cessera d’être fabriqué au 1er novembre 2025. Le deuxième, un moteur essence EB, poursuivra son assemblage jusqu’en 2026, mais à une cadence réduite. Après cette date, ce sera la fin…

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