Les salariés d’ArcelorMittal ne savent plus que penser. Depuis juin 2024, la CGT tire la sonnette d’alarme sur l’avenir de la sidérurgie française. Depuis, les faits lui donnent raison : suspension à Dunkerque du projet d’acier décarboné, pourtant vital pour l’avenir, manque d’investissement sur les sites français et européens en général. En revanche, le groupe investit 900 millions de dollars pour une usine d’acier électrique aux États-Unis (en Alabama) et veille au maintien de positions fortes au Brésil et en Inde.
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L’acier, colonne vertébrale de l’industrie française
Il y a de quoi se poser de sérieuses questions quant aux intentions d’ArcelorMittal. « L’heure est grave. Va-t-on encore produire de l’acier en France ? », demandait Fabien Roussel ce mardi matin dans les studios de France2. Il assurait craindre, dans la journée, l’annonce de fermetures de sites ou de suppressions d’emplois. Pour le secrétaire national du PCF, « la production d’acier est la colonne vertébrale de l’industrie française. » Ces fermetures nous rendraient « dépendants d’autres puissances pour notre industrie. (…) Si [les…