Dans ce contexte, le groupe a annoncé un investissement de 900 millions de dollars pour construire une usine d’acier électrique à Calvert, en Alabama. Cette installation, qui devrait entrer en service en 2027, produira 150 000 tonnes d’acier par an, destinées principalement aux moteurs électriques et aux énergies renouvelables.
Désengagement d’Europe
Cet investissement s’inscrit dans une stratégie plus large de délocalisation, notamment vers les États-Unis, le Brésil et l’Inde. En Amérique du Nord, où le groupe génère déjà un quart de ses revenus, ArcelorMittal compte renforcer rapidement sa présence malgré la vente de plusieurs actifs en 2021.
En Europe, le groupe « freine » ses projets de décarbonation. Seul un projet de four à arc électrique en Espagne, destiné au recyclage de l’acier, est pour le moment maintenu pour 2025. Une « pause » qui contraste avec les ambitions affichées il y a encore un an, mais qui n’empêche pas ArcelorMittal de poursuivre ses investissements dans des mines au Liberia et au Brésil, ainsi…