Durant leurs 63 jours de grève, les salariés de l’usine Vencorex avaient prévenu : l’arrêt de leurs activités entraînerait des conséquences économiques désastreuses pour toute la filière chimique de la région, et au-delà.
« C’est toute la plateforme chimique qui est en danger »
Les syndicats, CGT en tête, avaient annoncé la couleur. Environ 6000 emplois sont menacés, tant la filière est interconnectée. Arkema en est un exemple. Contacté par Liberté Actus, Alexandre Fiat, secrétaire du syndicat CGT Arkema de Jarrie, explique le fonctionnement de cet « écosystème de la chimie iséroise ».
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Industrie : Derrière Vencorex, la chimie française en souffranceEn amont de l’activité, se trouve la mine de sel de Hauterives (Drôme) qui est exploitée par Chloralp, « une entité 100 % Vencorex », précise le dirigeant syndical. Le sel est purifié sur la plateforme de Pont-de-Claix, puis une partie de la production est revendue à Arkema Jarrie. « Ce sel français, de pureté inégalée, sert à la production de chlore et de perchlorate de sodium, source unique d’approvisionnement d’ArianeGroup pour la fabrication du…