Le pays compte bien moderniser ses infrastructures, étendre son réseau ferré et devenir un hub ferroviaire africain, à la croisée de l’Europe et du continent dans les dix prochaines années. Un plan d’investissement global de 8 milliards d’euros a été mis sur pied avec, à la clef, l’achat de nombreux trains, dont des « ville-banlieue » d’ici à 2030.
Le contrat qui vient d’être signé avec Alstom porte sur l’achat de 18 TGV de dernière génération, qui relieront Tanger et Marrakech tout en desservant les communes avoisinantes. Les 781 millions d’euros ont été mis sur la table par le Trésor français, sous forme de prêt au gouvernement marocain. La Chine est aussi de la partie, par le biais d’entreprises du génie civil.
Le développement du réseau ferré est un impératif pour Rabat. D’abord parce que cela crée des milliers d’emplois directs tout en stimulant une partie de l’industrie nationale, mais aussi parce que c’est le genre de chantier qui permet des transferts de savoir-faire entre les entreprises locales et…