Les marchés financiers font déjà pression sur la France : baisse de l’indice du CAC 40 en Bourse (-2 % lundi), hausse des taux d’intérêt des emprunts (3,58 % contre 3,5 % dernièrement), baisse de la parité de l’euro (-0,5 % par rapport au dollar).
La tutelle financière
La finance se déclare prête à mener la guerre à notre pays et à nous asphyxier si elle n’obtient pas les décisions souhaitées. Une vieille méthode d’intimidation. C’est ce qui s’est passé en Grèce dans la décennie précédente, où les taux d’intérêt ont explosé pour mettre ce pays en défaut de paiement. Sans possibilité d’emprunter, un pays fortement endetté se retrouve à ne plus pouvoir payer les dépenses courantes.
À défaut de décider elle-même de sa politique monétaire, la France pourrait se tourner vers la Banque centrale européenne, qui conditionne son aide (prêts, rachats de titres de dette, recapitalisation…) à l’application de mesures politiques par le pays en difficulté. Il s’agit en particulier de la réduction du déficit public. La Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI peuvent alors imposer des politiques d’austérité et de privatisation dans un programme « d’ajustement ».
Placer un…