Les ennuis de l’entreprise, créée il y a 200 ans à Arques (elle est née en 1825 avant de devenir la Verrerie Cristallerie d’Arques en 1892), n’en finissent pas depuis une dizaine d’années. Mais ces derniers mois, son avenir était devenu très incertain en fonction des décisions qui seraient prises. Malgré les différentes interventions de l’État, et le passage de l’entreprise sous le giron américain en 2015 (lorsqu’elle a été reprise par Dick Cashin, PDG de l’ex-fonds de JP Morgan, One Equity Partners), le géant verrier devenu Arc France avait accumulé une dette de 380 millions d’euros. Une conséquence de la baisse des marchés.
Un long processus depuis 6 mois
Nous vous en parlions
ARC : Le plus grand verrier de France dans l’inconnuePour continuer à fonctionner, l’entreprise avait absolument besoin d’une recapitalisation. Le dossier a été travaillé à partir de juin 2024 et devait être validé le 18 décembre. Les choses se sont révélées plus compliquées.
Un premier projet a été porté par Timothée Durand. Petit-fils du patron emblématique Jacques Durand (décédé en 1997), il occupait encore un poste de direction…