Derrière les mots rassurants de Bruxelles, le texte acte une soumission économique et politique de l’Union, fruit d’un pouvoir technocratique qui outrepasse ses prérogatives et contourne les États.
Un accord asymétrique et coûteux
Le 27 juillet, Bruxelles et Washington ont mis en scène la fin d’une guerre commerciale annoncée. Mais l’arrangement révèle une asymétrie totale. Les exportations européennes vers les États-Unis sont désormais taxées à 15 %, soit près de 30 % de surcoût réel en raison de la dépréciation du dollar. En revanche, les importations américaines continuent d’entrer librement sur le marché européen.
À cela s’ajoutent des engagements colossaux : 750 milliards de dollars d’achats énergétiques (GNL, pétrole, nucléaire) d’ici 2028, 600 milliards d’investissements imposés sur le sol américain, et des commandes massives d’armement. Aucune concession réciproque n’a été obtenue, Ursula von der Leyen le reconnaissant elle-même. Trump, de son côté, a brandi la menace de tarifs à 35 % en cas de non-respect.
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Les conséquences…