Quand on abat un animal, seule une partie finit sur nos étals de boucherie : ce sont les morceaux dits « nobles ». Le reste — abats, peau, os, graisse, sang — forme ce qu’on appelle le cinquième quartier. Longtemps considéré comme un sous-produit, ce segment constitue en réalité un marché à forte valeur ajoutée.
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Les abats, par exemple, sont très appréciés dans de nombreux pays, notamment en Chine, où ils font partie intégrante de la cuisine traditionnelle. Pour la France, ce commerce permet de valoriser l’intégralité de la carcasse et de limiter le gaspillage alimentaire.
Pourquoi la Chine a relevé ses droits de douane
Depuis 2024, les relations commerciales entre la Chine et l’Union européenne se sont tendues. Pékin a relevé les droits de douane sur le porc européen, en représailles à certaines mesures prises par Bruxelles, notamment sur les véhicules électriques chinois.
Cette décision touche directement les abats, pourtant très prisés par les consommateurs chinois. Autrement dit, ce ne sont pas des raisons sanitaires ou de…