Avec 18 milliards d’euros de ventes d’armes, l’année 2024 se place en deuxième position derrière 2022 où, pour la première fois de l’histoire, 27 milliards d’euros avaient été récoltés.
14 hélicoptères pour l’Irak
Pourtant, le tissu industriel national n’en finit pas de souffrir. Dans tous les secteurs. Mais la défense tire son épingle du jeu, dopée par un budget en constante évolution, des commandes garanties et le conflit en Ukraine que d’aucuns voudraient prolonger. C’est ce que dénonçait notamment la CGT depuis le retour de « l’économie de guerre » dans la bouche d’Emmanuel Macron. La centrale syndicale craignait alors « des conséquences majeures sur les orientations budgétaires, le tissu industriel et les conditions de travail de milliers de salariés (entendons par là les cadences infernales – NDLR) ».
Mais pour Sébastien Lecornu, ministre des Armées, là n’est pas la question. « L’exportation de nos armes est vitale pour développer notre base industrielle, martelait le ministre à l’annonce des résultats. C’est une condition…