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Qui éteindra les mégafeux ?

L’éternel problème du Canadair

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Mise à jour le 22 juillet 2025
Temps de lecture : 4 minutes

Mots -clé

Chine Industrie Climat

À chaque nouvel incendie, c’est la même question qui revient : où sont les Canadairs  ? Ces avions bombardiers d’eau, capables d’écoper en vol rasant sur les lacs ou la mer pour larguer des milliers de litres d’eau sur les feux, sont devenus un outil indispensable pour contenir les mégafeux. Et pourtant, ils restent dramatiquement peu nombreux.

La flotte mondiale de ces avions spécialisés oscille aujourd’hui entre 170 et 200 appareils. Un chiffre dérisoire à l’heure où les incendies géants se multiplient et gagnent en intensité sous l’effet du réchauffement climatique.

Une répartition inégalitaire, un outil vieillissant

Parmi les différents modèles existants, c’est le Canadair (CL-415) qui s’est imposé comme la référence depuis plusieurs décennies. Conçu initialement au Canada, il peut transporter 6 137 litres d’eau et se ravitailler en à peine 12 secondes.

Mais sa répartition mondiale est inégalitaire. Plus de 90 % des Canadairs sont détenus par des pays occidentaux. L’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est ou encore l’Afrique doivent attendre – parfois en vain – une hypothétique aide internationale lorsqu’ils sont frappés par les flammes.

Ensuite, la flotte existante vieillit dangereusement, y compris en Europe. En France, les 12 avions en service ont 30 ans de moyenne d’âge. Une vétusté qui rend leur disponibilité incertaine.

Cette situation est le fruit d’un abandon…

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