Dernier exemple de cette chute, le CNRS est sorti cette année du Top 10 du classement des institutions mondiales en matière de recherche de la revue Nature. Une tendance confirmée par le récent rapport de l’Observatoire des Sciences et Techniques (OST), qui dépend du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres). En cause, la chute continue du nombre de publications scientifiques depuis 15 ans.
Quand la recherche ne mène plus à l’usine
Une note assez conséquente de l’UNSA Éducation indique que « la part des publications scientifiques mondiales détenue par la France, comme par l’ensemble des pays européens, diminue tendanciellement au profit des pays émergents ». Rien de surprenant ni d’inquiétant, a priori. Il y a une reconfiguration mondiale. Mais les chiffres sont aussi en baisse en valeur absolue avec, en 2022, près d’un tiers de brevets déposés en moins par rapport au début des années 2000. Concrètement, sur la période 2016-2021, la France représente 3 % du total des dépôts de brevets, loin derrière l’Allemagne (9 %).
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