Malgré l’instabilité politique de la France, ces investisseurs continuent à acheter des obligations, car elles offrent un rendement élevé (3,5 % dans le cas des OAT à 10 ans).
Les investisseurs étrangers achètent les obligations (OAT) soit lors de leur émission par l’AFT, soit sur le marché secondaire où elles sont échangées.
Malheureusement, l’AFT ne publie pas de données précises sur l’identité ou la nationalité des groupes qui achètent de la dette publique, mais il s’agit de fonds de pension, assurances, fonds souverains, etc. On sait seulement que les investisseurs non-résidents proviennent pour moitié de la zone euro et pour l’autre moitié de l’Amérique du Nord et du Japon.
Qui dit dépendance, dit risques accrus
Cette composition de la dette expose notre pays à un risque plus grand de désengagement brutal des investisseurs. Cela aurait d’abord pour conséquence une hausse des taux d’intérêt, c’est-à-dire un coût plus élevé des emprunts que l’État effectue pour compenser le déficit budgétaire (en 2025, l’État va payer 67 milliards d’euros d’intérêts).
Il ne faut pas écarter non plus le risque que des intérêts étrangers utilisent la dette française pour des opérations de…