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Consommation

Ce qui change pour vous en 2025

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Mise à jour le 17 janvier 2025
Temps de lecture : 4 minutes

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Énergie Budget 2025 Consommation

Comme chaque année, le mois de janvier constitue un moment de changements multiples dans le quotidien des citoyens français. La consommation ne fait pas exception à la règle. Quelles sont les évolutions des prix et du pouvoir d’achat en ce premier mois de l’année 2025  ? Liberté Actus fait le point pour vous sur les principaux changements à retenir.

Avec le conflit en Ukraine, les prix du gaz et de l’électricité sont au cœur des préoccupations des ménages, leur augmentation ayant provoqué une inflation record qui pèse encore sur les conditions matérielles de vie des Français.

Dépenses : une stabilité en trompe-l’œil

Dans ce contexte troublé, le tarif de l’électricité connaît une relative stabilité. En effet, fixé en février 2024, le prix du kWh s’élève toujours à 0,2516 €, avec une différence entre les heures creuses facturées à 0,2068 €/kWh et les heures pleines facturées à 0,27 €/kWh d’après le site Économie Matin. Cependant, malgré ce statu quo apparent, c’est près de 76 % des foyers, ceux qui ont souscrit aux tarifs réglementés de vente (TRV) qui bénéficieront d’une baisse de 14 % du prix du kWh à partir du 31 janvier.

Une nouvelle qui contraste avec le prix du gaz qui n’est pas revu à la baisse. En effet, d’après le dernier rapport de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) repris par le ministère de l’Économie, le prix repère moyen est de 102,78 euros/MWh HT, soit 145,04 euros/MWh TTC pour tous les consommateurs, ce qui représente une hausse d’environ 4,38 % par rapport au mois de décembre 2024. En revanche, le tarif de l’abonnement au gaz naturel reste stable depuis juillet 2024 : 114,30 euros TTC par an en cuisson/eau chaude et 277,43 euros TTC par an en chauffage.

En résumé, peu de changement à l’échelle nationale, mais veillez à consulter les tarifs de votre fournisseur de gaz pour vérifier s’ils sont supérieurs ou non au prix repère cité précédemment. Celui-ci, précise le gouvernement sur son site internet Service-Public.fr, « sert de boussole pour comparer les offres, en donnant aux consommateurs une idée du prix auquel auraient été les tarifs réglementés s’ils avaient été maintenus ». Autrement dit, si votre fournisseur propose des prix supérieurs au prix repère, votre contrat vous désavantage.

Revenus et impôts : un statu quo suite à la motion de censure

Du côté des revenus et de l’imposition, le rejet du budget induit par la motion de censure votée à l’encontre du gouvernement de Michel Barnier le 4 décembre dernier, a produit une absence de revalorisation des principaux impôts et revenus, même si quelques hausses mécaniques sont à noter.

Le SMIC, qui augmente habituellement le premier janvier pour revenir à hauteur de l’inflation, ne connaît cette fois-ci pas de revalorisation suite à celle effectuée le 1ᵉʳ novembre 2024. Il s’élève donc toujours à 11,88 € brut par heure. De la même manière, le barème de l’impôt sur le revenu reste inchangé en ce début d’année, tout comme le taux d’intérêt du livret A qui est maintenu à 3 % jusqu’au 31 janvier.

Un seul point positif dans ce contexte d’austérité concerne les retraités. Les pensions sont effectivement revalorisées de 2,2 %, à hauteur de l’inflation, depuis le 1ᵉʳ janvier, hausse que le gouvernement de Michel Barnier souhaitait empêcher. Une hausse qui contraste avec la situation des petits épargnants, puisque la rémunération des Plans Épargne Logement (PEL) est passée de 2,25 % à 1,75 % au premier janvier.

Des changements à l’image de la situation politique du pays

En ce début d’année 2025, le constat est clair concernant les tarifs et revenus des Français : l’instabilité politique et institutionnelle qui a mené à l’absence de budget pour cette année nous a conduit à une relative stabilité des recettes et des dépenses des ménages. Or, la situation de la France du point de vue du déficit public et de la dette devrait amener les parlementaires et le gouvernement à bousculer cet état de fait. De nouveaux débats sur la part des recettes et des dépenses de l’État feront rage lors de l’examen du futur budget. Actualité à suivre.

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