Avec le conflit en Ukraine, les prix du gaz et de l’électricité sont au cœur des préoccupations des ménages, leur augmentation ayant provoqué une inflation record qui pèse encore sur les conditions matérielles de vie des Français.
Dépenses : une stabilité en trompe-l’œil
Dans ce contexte troublé, le tarif de l’électricité connaît une relative stabilité. En effet, fixé en février 2024, le prix du kWh s’élève toujours à 0,2516 €, avec une différence entre les heures creuses facturées à 0,2068 €/kWh et les heures pleines facturées à 0,27 €/kWh d’après le site Économie Matin. Cependant, malgré ce statu quo apparent, c’est près de 76 % des foyers, ceux qui ont souscrit aux tarifs réglementés de vente (TRV) qui bénéficieront d’une baisse de 14 % du prix du kWh à partir du 31 janvier.
Une nouvelle qui contraste avec le prix du gaz qui n’est pas revu à la baisse. En effet, d’après le dernier rapport de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) repris par le ministère de l’Économie, le prix repère moyen est de 102,78 euros/MWh HT, soit 145,04 euros/MWh TTC pour tous les consommateurs, ce qui représente une hausse d’environ 4,38 % par rapport au mois de décembre 2024. En revanche,…