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Enquête

Après le sabotage du train de nuit, l’heure du redressement

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Mise à jour le 14 novembre 2025
Temps de lecture : 8 minutes

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SNCF Longs formats

Depuis les années 2020, après avoir frôlé la disparition totale, les trains de nuit reviennent à la mode. On ne compte plus les articles enthousiastes ou alarmistes concernant le récent retour en grâce de ce type de train, presque aussi vieux que le chemin de fer. Retour sur les causes d’un déclin et sur les conditions d’une relance efficace.

Arrivé dès le début du 20ᵉ siècle, le train de nuit a connu son apogée dans les années 1970, avec des lignes nocturnes qui irriguaient l’ensemble du territoire national, aussi bien depuis Paris que sur des relations province-province ou internationales. En 1981, 550 gares étaient desservies en France par au moins un train de nuit, par plus de 120 lignes de nuit.

En 2018, seules quatre lignes subsistaient (Paris-Briançon, Paris-Rodez, Paris-Toulouse et Paris-Latour de Carol) avec moins d’une trentaine de gares desservies. Comment expliquer le fait qu’en 40 ans, le train de nuit soit passé d’outil de service public incontournable pour les Français à une quasi-extinction ?

Quatre décennies de déclin organisé pour les trains de nuit

L’arrivée du TGV en 1981 et le développement ultérieur de nouvelles lignes à grande vitesse ont enclenché le déclin du train de nuit, le rendant moins indispensable sur les parcours desservis intégralement ou partiellement par le TGV. Le développement du transport aérien et surtout routier, mais aussi la fin du service militaire ont également accéléré le phénomène.

Mais la suppression progressive de l’ensemble des lignes de nuit par la SNCF avec l’aval…

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