Le groupe qui détient aussi les marques Audi, Seat ou Škoda et autres Bugatti, viserait une économie de 10 milliards d’euros d’ici à 2026.
Usines supprimées et actionnaires heureux
S’il est question du financement de l’électrification des modèles, les attentes des actionnaires en « retour sur investissement » restent une des principales raisons de ces futures économies. Le cours de l’action Volkswagen a d’ailleurs bondi de 2 % dès après cette annonce ; une preuve supplémentaire, s’il en fallait, des contradictions croissantes entre les intérêts financiers et industriels.
Pour le PDG du groupe, l’entreprise « doit maintenir et agir de manière décisive » alors que « l’industrie automobile européenne se trouve dans une situation très grave ». S’y ajoute la situation économique alarmante de l’Allemagne, prise dans l’étau des sanctions et engouffrée dans les problèmes énergétiques.
Le groupe prévient : pour résoudre cette situation, il ne se contentera pas de « simples mesures de réduction des coûts ». Une déclaration d’ores et déjà mise en œuvre par l’annonce de la rupture du programme de sécurité de l’emploi en place depuis 1994 qui empêchait toutes suppressions de postes jusqu’en 2029. De quoi mettre en doute la cogestion à l’allemande, à fortiori en période de crise.
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