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Dossier

Renault et la Russie, je t’aime moi non plus

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Automobile Russie Renault

De leader du marché russe à potentiel fabricant de drones pour l’armée ukrainienne, Renault adopte une stratégie qui pourrait l’éloigner durablement de l’Est du continent. Avant 2022, la Russie était son deuxième débouché mondial derrière l’Europe, avec près de 500 000 véhicules vendus en 2021, soit presque la moitié du résultat opérationnel automobile du groupe. Une présence aujourd’hui suspendue, sans certitude de retour.

En l’espace de quelques mois, le constructeur a dû renoncer à deux décennies d’investissements et à un marché devenu vital pour sa rentabilité. Retour sur une implantation exemplaire… et sur une sortie tout aussi spectaculaire.

Numéro 1 en Russie avant un départ précipité

Pour comprendre les hésitations du groupe, il faut avoir en tête ce que représente la Russie pour lui. Présent sur ce marché depuis le début du XXe siècle, Renault a profité des années 1990 pour s’imposer dans un secteur automobile laissé à la merci des sociétés étrangères par l’administration Eltsine.

À partir de 2008, Renault reprend progressivement AvtoVAZ, le premier constructeur du pays (ex-Lada). La filiale Avtoframos est rebaptisée « Renault Russie » en 2014, après une montée au capital qui atteint 100 % en 2012. En quelques années, le français détient 67,69 % d’AvtoVAZ, avant la cession de 2022. Par le biais de Lada, Renault devient le constructeur étranger le plus engagé en Russie en termes d’investissements et de volumes, devant même…

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