Mais depuis quelques mois, le groupe sombre, englué dans des difficultés économiques et technologiques qui semblent sans fin ; au point de devenir « l’exemple » à ne pas suivre.
Passer à la production industrielle
En demandant, le 21 novembre dernier, son placement sous la protection du « chapitre 11 » de la loi américaine sur les faillites et en perdant son PDG, Northvolt est devenu l’un des symboles de la défaite industrielle européenne.
Tout est allé très vite. En l’espace de deux ans, la startup suédoise a appris à ses dépens qu’il n’est pas aisé de produire à l’échelle industrielle des batteries fiables pour ses clients constructeurs de véhicules électriques. À l’image d’ACC, les rebuts sont nombreux et les constructeurs se voient « contraints » d’équiper leurs modèles avec des batteries chinoises, de meilleure qualité, disponibles en quantité, et jugées parfaitement fiables.
Résultat, BMW, actionnaire et client de Northvolt, s’est désengagé d’un contrat à hauteur de 2 milliards de…