Dès vendredi, Aumovio, équipementier allemand, a été la première entreprise à annoncer la reprise de ses approvisionnements en puces Nexperia depuis la Chine. Après en avoir fait la demande quelques jours plus tôt, elle a obtenu une dérogation qui lui a permis de maintenir son activité. Honda, deuxième constructeur automobile japonais, a également signalé la reprise partielle de ses livraisons, après avoir suspendu la production dans une de ses usines mexicaines la semaine passée.
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Quelques jours plus tôt, Bloomberg rapportait que La Haye était « prête à céder le contrôle de Nexperia si l’approvisionnement en puces reprenait ». Côté chinois, le ministère du Commerce a salué dimanche dans un communiqué « les efforts de l’UE pour inciter les Pays-Bas à rectifier leurs erreurs » et espéré que Bruxelles « intensifierait encore » sa médiation.
Avec une dose de caricature, on pourrait dire que le gouvernement néerlandais s’est retrouvé bien vite en rase campagne : isolé, sans soutien des États-Unis ni des autres chancelleries européennes – et encore moins…