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Camions électriques

L’industrie chinoise débarque à Onnaing avec 275 emplois à la clé

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Chine Automobile Énergie Emploi

Sur 22 hectares, à Onnaing, dans le Nord, une usine sortira bientôt de terre. Windrose Technology, jeune constructeur chinois de camions électriques, y produira dès 2027 plus de 4 000 poids lourds par an. 275 emplois dès l’ouverture. 75 à 175 millions d’euros sur la table, selon les sources.

Pourquoi Onnaing ? Parce qu’il y a Toyota. Parce que le port de Saint-Saulve n’est pas loin. Parce que la France a toujours des atouts pour regagner du terrain industriel. Mais surtout parce que Windrose n’est pas un cas isolé : c’est la tête de pont du déploiement du capital productif chinois en Europe, fort de ses usines, de ses batteries et de son avance.

Son modèle R700 — 700 kWh de batterie, 670 km d’autonomie, recharge 800 V — n’est pas un prototype. Il roule déjà, et des géants comme Nike ou Decathlon l’ont commandé.

La Chine roule déjà avec ses camions électriques

En Chine, 2024 aura vu 82 000 camions zéro émission immatriculés, soit 10 % des poids lourds neufs. Un taux encore impensable en Europe. L’électrique domine : 94 % de ces camions sont purement à batterie. Et l’innovation continue.

Le géant CATL a lancé un système d’échange de batterie en cinq minutes, dans des stations Qiji Energy. Une logistique qui permet d’économiser jusqu’à 8 000 dollars tous les 60 000 km. À ce rythme, un tiers des recharges de camions…

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