L’objectif est clair : atteindre 95 % de production électrifiée en 2035, contre à peine 10 % aujourd’hui pour les modèles 100 % électriques ou hybrides rechargeables sortant des chaînes espagnoles.
L’Espagne capte les investissements… faute de posséder la technologie
Ce volontarisme n’a rien d’anecdotique. Si l’Espagne défend encore sa place de deuxième constructeur automobile d’Europe, elle sait aussi qu’elle ne possède pas de champion national en mesure d’affronter la tempête qui arrive. Les marques chinoises, emmenées par BYD, progressent à vive allure et affichent des prix bien plus faibles. Le risque est simple : produire toujours plus, mais perdre le contrôle de la filière.
C’est dans ce contexte que le pays accueille les investissements massifs venus d’Asie, à commencer par le géant chinois CATL. Avec Stellantis, il construit à Figueruelas une usine de batteries à 4 milliards d’euros, la plus grande du pays. Le site promet 4 000 emplois, mais surtout un élément devenu rarissime en Europe : du transfert de technologie. Le…