Ce dernier est accusé de ne pas avoir fourni les garanties nécessaires à la reprise de l’usine.
Des négociations sous tension
Le directeur général de FDB, Jérôme Dupont, a exprimé son mécontentement à l’AFP, soulignant que si l’État s’est engagé à financer une partie des investissements nécessaires à la reprise, Renault reste réticent à contribuer financièrement. « Malgré l’engagement de l’État et un financement déjà supérieur à ce qui était demandé, Renault refuse de financer le projet à la hauteur de ce qui est nécessaire », a-t-il affirmé.
L’ancienne usine de Renault, qui continue de produire des pièces essentielles pour le constructeur, connaît les mêmes difficultés que les autres équipementiers. En 2024, 95 % du chiffre d’affaires de la Fonderie de Bretagne provient encore de Renault. L’issue de cette négociation est donc cruciale pour l’avenir de l’entreprise, dont la fermeture ou la restructuration signerait une perte considérable pour l’industrie locale.
Des engagements non tenus selon FDB
La position de FDB est claire : l’entreprise réclame à Renault de maintenir les engagements pris en 2022 lors de la vente de l’usine au fonds Callista Private Equity. Ce dernier s’est…