Selon le communiqué du constructeur, le conseil d’administration, présidé par John Elkann, a accepté cette démission sur fond de « divergences stratégiques ». Elkann, héritier des Agnelli, prendra temporairement la présidence d’un comité exécutif intérimaire en attendant la nomination d’un successeur, prévue pour le premier semestre 2025.
Ce départ marque la fin d’une année mouvementée pour Stellantis, confronté à une baisse de ses marges et à des performances décevantes, notamment en Amérique du Nord et en Chine. Tavares, connu pour sa rigueur et ses méthodes de réduction des coûts, a également essuyé des critiques concernant son management et son incapacité à anticiper certains défis structurels.
Avec ce changement de direction, le groupe espère retrouver un alignement stratégique et stabiliser ses opérations mondiales. Difficile de savoir si cela remettra en cause les velléités de fermetures de sites ou si, au contraire, cela annonce une crise majeure dont les travailleurs paieraient les pots cassés.