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Une nouvelle preuve, s’il en fallait, de la difficulté dans laquelle est plongée l’industrie automobile européenne. Les équipementiers n’y échappent pas et figurent même parmi les premières victimes de la période.
Fondé en 1970 près de Stuttgart, BBS s’était forgé une solide réputation dans le domaine sportif notamment. L’équipementier et ses 270 travailleurs avaient évité la liquidation sèche à cinq reprises depuis 2007.
En France, le dernier fabricant de jantes, Impériales Wheels, basé dans l’Indre, était placé en liquidation judiciaire le jeudi 20 juin dernier. Malgré des investissements promis par l’État et la région, les quelque 176 travailleurs de l’usine ont vu leurs savoir-faire être effacés en quelques minutes par le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône, faute d’un repreneur.
Les syndicats s’étaient insurgés de la mauvaise gestion de l’argent public versé, mais sans conditionnement. L’État n’avait, quant à lui, pas abondé dans les temps la somme promise.