Cette coupe claire s’inscrit dans un plan d’économies de 1,6 milliard d’euros destiné à faire face à un recul brutal des résultats du groupe. Le bénéfice net a plongé de 73 % au premier trimestre, sur fond de ralentissement des ventes (-12 %), tensions commerciales mondiales et hausse des droits de douane aux États-Unis.
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Volvo justifie ces licenciements par la nécessité de « renforcer sa résilience financière » et de s’adapter à un marché automobile devenu plus régionalisé. L’entreprise entend désormais produire davantage « là où elle vend », afin d’amortir les effets de la fragmentation commerciale mondiale.
Le groupe employait plus de 42 000 salariés fin 2024. Une illustration de plus de la manière dont la recherche de rentabilité, dans un secteur pourtant stratégique, se traduit trop souvent par des coupes dans l’emploi plutôt que par un effort industriel…