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Vladimir Razgulyaev/shutterstock
Finance et industrie

Elkann, Stellantis, Meta et la fin de la production automobile

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Mise à jour le 9 janvier 2025
Temps de lecture : 4 minutes

Mots -clé

Automobile Italie Finance

La parabole de John Elkann montre le retrait du capital européen du secteur manufacturier au profit de la finance et du soutien au capitalisme américain.

Le 7 janvier, Mark Zuckerberg a annoncé l’arrivée de nouvelles personnes au conseil d’administration de Meta, l’entreprise américaine propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp. Parmi elles se trouve John Elkann.

La fin de Fiat, la sortie de l’automobile

John Elkann est l’héritier direct de la famille Agnelli, la famille qui a fondé la Fabbrica Italiana Auto Torino, Fiat. Au plus fort du développement de cette entreprise, à la fin des années 1960, plus de 150 000 ouvriers travaillaient pour eux et elle produisait à elle seule 5 % du PIB de l’Italie. La grève de 40 jours des ouvriers de Fiat en 1980, avec l’occupation de l’usine (soutenue par le Parti communiste italien et le monde associatif qu’il avait construit) a touché tout le pays, et pas seulement ceux qui y travaillaient directement.

Cette image se heurte à la réalité actuelle. La famille a œuvré au fil des décennies pour diminuer de plus en plus sa présence dans l’automobile. Aujourd’hui, Fiat, intégrée à Stellantis, emploie une fraction des travailleurs qu’elle employait autrefois. Le siège social a été déplacé en Hollande pour éviter les impôts. La désindustrialisation a frappé Turin et sa région, autrefois cœur…

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