Malgré les effets de langage, la France enregistre en 2024 plus de fermetures d’usines que d’ouvertures, poursuivant sa désindustrialisation et touchant aux cœurs stratégiques du pays, chimie en tête.
Une année de fermetures
En début d’année, ExxonMobil ouvrait le bal en indiquant vouloir arrêter la majorité de ses activités pétrochimiques sur le site de Notre-Dame-de-Gravenchon, menaçant 677 emplois. Puis d’autres ont suivi.
En septembre, Solvay annonçait cesser la production d’acide trifluoroacétique (TFA) et de ses dérivés sur son site de Salindres, dans le Gard (68 postes) ; en octobre, WeylChem Lamotte, située à Trosly-Breuil dans l’Oise, présentait un plan de réorganisation menaçant 101 postes sur les 400 que compte le site ; en novembre, Syensqo annonçait la suppression de 350 postes au niveau mondial, après avoir annoncé la fermeture de son atelier de production de vanilline à Saint-Fons, près de Lyon (50 postes).
Sans même évoquer les difficultés de la biotech, avec « l’affaire » MetEx en point d’orgue.
Mais c’est le cas de Vencorex (Isère) qui a concentré le débat. Et pour cause. L’arrêt des activités sur ce site entraîne de lourdes conséquences en cascade, menaçant…