Le projet, baptisé Northern Lights et mené par Equinor, Shell et TotalEnergies, est le premier service commercial mondial de transport et de stockage de CO₂. Une étape symbolique qui relance un vieux débat : faut-il enterrer le carbone pour espérer atteindre la neutralité climatique ?
Dans le port de Øygarden, près de Bergen, le premier volume de CO₂ vient d’être injecté dans les fonds marins. Les industriels européens pourront désormais payer pour que leurs émissions soient captées, transportées et stockées en Norvège. Les partisans du projet parlent d’un « maillon essentiel » de la transition, permettant de réduire rapidement les rejets des secteurs les plus polluants. Ses opposants dénoncent au contraire une fuite en avant : au lieu de changer de modèle productif, on déplacerait simplement le problème sous terre.
Pourquoi certaines usines ne peuvent pas faire sans
Dans l’imaginaire collectif, réduire les émissions de gaz à effet de serre passe par des énergies propres, des voitures électriques ou des gestes de sobriété. Mais certaines…