Mais il faut comprendre que le vernis craque dans cette Allemagne qui tourne au rythme de la cogestion depuis des décennies. Les syndicats ont vu certains accords passés avec le patronat voler en éclats, alors qu’ils paraissaient jusqu’ici intouchables. Symbole de cette fracture, la rupture par Volkswagen de l’accord sur la garantie de l’emploi qui était en vigueur depuis 1994. Annoncée début septembre 2024, cette décision avait provoqué une onde de choc, car il devait initialement courir jusqu’en 2029.
Croissance en baisse
C’est dans tous les secteurs de l’industrie que les dirigeants d’entreprises comptent mener aujourd’hui des actions outre-Rhin. Pour eux, il s’agit « d’alerter les partis politiques sur le déclin de l’économie allemande ». Les lobbies patronaux alertent au point de parler d’un « point de bascule » qui mène le pays à « perdre de sa substance économique comme jamais auparavant ».
Cette mobilisation coïncide avec la présentation annuelle du bilan économique par le gouvernement d’Olaf Scholz, qui doit avoir lieu…