Mais là où la génétique apporte une réponse nette aux raisons de la dépigmentation du zèbre, l’Histoire de la marinière en est toujours aux supputations.
Histoire de bandes
Le décret du 27 mars 1858 pour la Marine nationale n’apporte aucune précision. Pour les uns, les 21 bandes bleues correspondent aux 21 victoires de Napoléon. Mais pas d’explication sur les 14 rayures sur chaque manche, longue de trois-quarts pour qu’elle ne dépasse pas de la vareuse…
Pour les autres, les rayures permettent de mieux repérer un homme tombé à la mer. Plus prosaïquement, il semblerait que les rayures proviennent de la nécessité d’économiser la teinture indigo, très onéreuse au XIXᵉ siècle. Dans tous les cas, ce vêtement distinguait les simples matelots et quartiers-maîtres du bas de l’échelle. Jusque-là, les rayures n’étaient pas bien considérées, car réservées aux bagnards, aux bouffons et aux prostituées.
De derniers codes permettent également de distinguer une vraie marinière d’un t-shirt pull marin : la marinière est à 100 % coton et n’a pas de col ; le T-shirt a un bord pour délimiter le col rond ou en V, peut être à manches courtes et de n’importe quel tissu.