La seconde étape de l’édition 2025 du Tour de France part cette fois de Lauwin-Planque (Nord), entre Hénin-Beaumont et Douai. Une des rares minuscules communes du Bassin Minier avec moins de 1600 habitants.
Le parcours fait la part belle au Pas-de-Calais voisin en parcourant l’Artois jusqu’à la Côte d’Opale pour aboutir, après 209,1 km, à Boulogne-sur-Mer. Avec 2 000 mètres de dénivelés positifs, cette seconde étape sera éprouvante avec trois grosses montées : la côte du Haut Pichot, la côte de Saint-Étienne-au-Mont et la côte d’Outreau.
Des villes d’Histoire à la campagne
Certaines des villes traversées valent à elles seules une, voire plusieurs visites par leur patrimoine architectural, à commencer par Douai et Arras, classées au patrimoine national comme au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco pour leurs beffrois, places, citadelles et fêtes. Pour leurs gayants (géants d’osier) aussi qui salueront le passage des coureurs au cours des manifestations locales.
Première étape
Autour du Tour :
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À Arras aussi, le Main Square Festival se terminera en apothéose dimanche 6 juillet à la Citadelle. Les amoureux de nature et de détente, loin des foules et des embouteillages prévisibles entre Douai et Arras, trouveront de magnifiques havres de paix dans les « marais » (aménagés) de Biache-Saint-Vaast, Plouvain, Rœux et Fampoux. Pique-nique, balades, pêche, ressourcement… de la détente assurée pour pas cher.
Passé l’Arrageois, la course s’accélérera jusqu’à Saint-Pol-sur-Ternoise où les associations locales se sont pliées en quatre pour offrir nombre d’animations comme les vélos rigolos de Cirqu’En Cavale et les initiations/démonstrations (vélos à assistance électrique et triporteurs) de Sport et Culture. Place Mitterrand, les Pères-la-Joie sortiront moulin, géant et âne accompagnés des Carnavaleux et de la musique municipale. Les coureurs emprunteront ensuite un parcours compliqué à travers le Ternois qui les fera affronter la côte de Cavron-Saint-Martin (1,100 km à 5,9 %) avant de redescendre sur Montreuil-sur-Mer.
Balades entre terre et mer
Là aussi, Montreuil et ses alentours immédiats valent d’y passer une ou plusieurs journées. La ville est fortifiée et bien qu’aujourd’hui à 13 km de la mer, elle fut le seul port de marchandises du royaume de France jusqu’au XIIᵉ siècle, ce qui fit sa richesse. La citadelle, ses remparts, ses nombreuses expositions… la découverte y est permanente.
Le décor est magnifique. Aux bas des remparts, la Canche est à longer à pied ou à vélo, ce que vous pouvez faire jusqu’à Étaples, base des marins-pêcheurs artisanaux qui font le renom de la pêche boulonnaise. C’est à quelques centaines de mètres du Touquet-Paris-Plage. Les activités de bord de mer y sont nombreuses comme les promenades dans la réserve naturelle de la Baie de Canche. Direction Boulogne-sur-Mer en passant par la station de Neufchâtel-Hardelot et Condette où se visite un magnifique château.
Pour y arriver, les coureurs devront franchir la Côte de 179 m du Haut-Pichot (1,100 km à 9,4 %).
La côte aux plages immenses
Arrivée peu de temps après à Boulogne-sur-Mer avec son port, son aquarium géant Nausicaá, sa vieille ville, son château, ses plages… Y’a de quoi faire rien qu’en se promenant. Tout l’été, pas moyen d’échapper à la foule, que ce soit en ville, le long de la côte ou sur les plages. Un peu de marche s’imposera entre votre véhicule et le bord de mer mais ça vaudra mieux que de tourner deux heures sans trouver de place.
Quelques spots à ne pas manquer, avec ou sans famille, en remontant par la D940 comme la Pointe aux Oies à la sortie de Wimereux, le Cran aux Œufs juste avant le Cap Gris Nez, les deux caps (Gris et Blanc) et la longue plage qui court du Gris Nez à Escalles. L’occasion aussi de cueillir moules et crustacés sur les rochers en faisant bien attention aux heures de marée remontante. À ne pas manquer par temps clair, la surprenante vue sur les côtes anglaises qui semblent à portée de main ; mais à 34 km quand même…
Une journée n’y suffira pas, il faudra revenir.
