La ville rose mérite bien son nom avec ses immeubles de brique rose mais elle n’est pas de nature à dépayser les habitants d’autres métropoles. On y trouve la même animation joyeuse sur les terrasses, un nombre impressionnant de jeunes car la cité est universitaire. Les activités culturelles et touristiques y sont légion. Le secteur toulousain est un des plus prisés par les Français qui s’expatrient dans d’autres régions.
Toulouse possède également trois sites classés au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco : le canal du Midi et le Canal de Brienne ; la basilique de Saint-Sernin, la plus imposante d’Europe et l’Hôtel-Dieu ; les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
En ville, les abords du canal sont agréables et permettent de s’y rafraîchir de la chaleur estivale.
De bastides en villes anciennes
En suivant le Tour, premier passage à Aussonne (7 731 habitants) où est installé le nouveau parc des expositions et centre de conventions de Toulouse, le MEETT, inauguré en 2021. Avec ses 70 000 m², il accueille chaque année environ 700 000 visiteurs.
Dixième étape

Un peu plus loin, Grenade (9 030 habitants) mérite un arrêt. La bastide fondée en 1290 comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur la Save, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, la halle et le couvent des Ursulines.
Sa halle du XIIIème siècle est une des plus anciennes et des plus vastes de France. Elle fut construite par les fondateurs de la ville. Le rez-de-chaussée était utilisé pour les foires et les marchés, alors que la charpente monumentale abritait les salles municipales.
Au long du canal du Midi
Au bout d’une centaine de kilomètres du parcours, Ayguesvives (2 800 habitants), Montgiscard (2 120 habitants) et Pompertuzat (2 200 habitants) sont de petites localités où s’arrêter pour flâner ou pique-niquer sur les berges du canal du Midi.
Même intérêt à Castanet-Tolosan (15 260 habitants) qui nous ramène à 11 km de Toulouse. Son patrimoine (une écluse, un aqueduc) est surtout lié au canal.
Portet-sur-Garonne (9 800 habitants), à 6 kilomètres de là, présente un aspect de la mémoire collective d’une période plus récente. C’est là qu’est installé le musée de la Mémoire, créé en souvenir du camp de transit et d’internement du Récébédou où furent emprisonnés, entre février 1941 et septembre 1942, des dizaines de juifs et de Républicains espagnols ensuite déportés vers les camps de la mort.
À moins de 11 kilomètres de Toulouse, Vieille-Toulouse (1 224 habitants) présente surtout l’intérêt d’être l’ancêtre de sa grande voisine. La localité doit son nom à un ancien oppidum gaulois installé sur plus de 8 kilomètres et 300 hectares autour de trois éperons. Occupé par la tribu des Tolosates, au Ier siècle, il fut abandonné au profit de la nouvelle ville construite par les Romains et qui devint ensuite Toulouse.