Les 256 Fusillés de Souge
Après l’armistice du 17 juin 1940, le camp militaire de Souge près de Bordeaux se retrouve dans la zone dite « occupée » séparée de la « zone libre » par une ligne de démarcation. Rapidement, les autorités allemandes prennent possession du camp de Souge. Les fusillés de Souge, appartenaient à bien des catégories sociales et culturelles. C’est aussi le cas sur le plan politique, même si certaines vagues d’exécutions, durant ces 4 années d’occupation, visaient particulièrement les syndicalistes et les communistes. Qu’il s’agisse de la vague du 24 octobre 1941 ou de celle du 21 septembre 1942, la plus meurtrière.
Ce qui frappe le plus dans l’évocation des noms des martyrs, c’est leur appartenance majoritaire à la classe ouvrière, les entreprises de l’aéronautique girondine pouvant revendiquer un nombre très important de leurs effectifs parmi les fusillés. Aussi, la CGT et l’Association des Martyrs de l’Aéronautique sont particulièrement représentées lors de la cérémonie, aux côtés des familles de fusillés et de la délégation du PCF 33. Un moment fort qui associe les autorités militaires et préfectorales, les élus des communes proches (Bordeaux, Mérignac,…