Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1242

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1242

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

France-Algérie

Que retenir des accords d’Évian de 1962 ?

Accès abonné
Mise à jour le 28 mars 2025
Temps de lecture : 6 minutes

Mots -clé

Afrique Algérie Colonialisme

63 ans après leur signature, le 18 mars 1962, les accords d’Évian font toujours l’objet de commentaires controversés. Ces textes complexes conduisent à un cessez-le-feu en Algérie dès le lendemain. Ils mettent fin à plus de 130 ans de colonisation française et à près de 8 ans d’une guerre atroce.

Les accords signés le 18 mars 1962 sont issus d’un très long et difficile processus. Les négociations ont commencé secrètement en Suisse, après l’adoption, le 8 janvier 1961 par référendum, du principe d’autodétermination. Elles ont duré 14 mois et, comme le rappelle l’historien Guy Pervillé, ont été interrompues une première fois en avril-mai 1961. Le Gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA) reprochait alors au ministre français des Affaires algériennes, Louis Joxe, de vouloir inclure dans les discussions le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj (rival du FLN). C’est à ce moment que les généraux Challe, Zeller, Jouhaud et Salan ont fait leur tentative de putsch (du 21 au 26 avril).

L’ouverture officielle des négociations à Évian a eu lieu le 20 mai 1961. Elles ont été suspendues le 13 juin par la France, pour un mois, puis à nouveau ajournées par le GPRA. Finalement, les accords portent sur un cessez-le-feu (le 20 mars 1962 et que l’OAS a vite tenté de briser avant d’en être…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Départs de l’Organisation internationale de la francophonie Le Sahel rompt avec l’ancien colonisateur

Après le Niger et le Burkina Faso, le Mali, 3e et dernier membre de l’AES (Alliance des États du Sahel) annonce, ce mardi 18 mars, son départ de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Ces retraits, décidés par des régimes militaires opposés à la France, l'ancienne puissance coloniale, marquent un tournant dans les relations géopolitiques en Afrique.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.