Dès l’été 1789, quelques privilégiés émigrent pour se réfugier à l’étranger et préparer la contre-révolution. Le pape, les différents rois ou princes européens s’inquiètent de la montée des Lumières au sein des peuples.
Ère nouvelle
Au début de l’année 1792, les menaces de guerre sont de plus en plus fortes. Le 2 janvier, dans un discours au Club des Jacobins, Robespierre ose s’opposer à l’engouement pour la guerre, estimant que la révolution n’est pas assez consolidée, que la liberté n’est pas assez conquise pour vouloir la donner aux autres peuples : « Personne n’aime les missionnaires armés. » Il rappelle que toute guerre limite les droits et les pouvoirs des citoyens.
Qu’importe ! Le 26 avril, Louis XVI déclare la guerre à l’Empire d’Autriche ; il souhaite voir l’armée française battue et, ainsi, retrouver son pouvoir absolu. La bourgeoisie réclame aussi la guerre, espérant s’enrichir en conquérant de nouveaux marchés ou entraîner d’autres peuples dans la Révolution.
Le 10 août, le peuple de Paris, aidé de volontaires venus du…