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Bundesarchiv - CC-BY-SA 3.0
Histoire

Le Nord et le Pas-de-Calais en première ligne pour le débarquement

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Mise à jour le 21 août 2024
Temps de lecture : 2 minutes

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Seconde Guerre mondiale

Les départements du Nord et du Pas-de-Calais vont particulièrement souffrir de la guerre. Aux destructions liées à la bataille de France en 1940, se sont ajoutés les bombardements alliés qui visent les voies ferrées, les gares, les dépôts ferroviaires, ou les installations industrielles contraintes de travailler pour de la machine de guerre nazie.

En raison de sa proximité avec la Grande-Bretagne, le littoral du Pas-de-Calais tient une place de choix dans le mur de l’Atlantique. La côte d’Opale va se couvrir de blockhaus, de casemates, de tranchées, de champs de mines. De formidables ouvrages sont installés à l’arrière de la zone littorale comme la batterie Todt, près du cap Gris-Nez, qui illustre la démesure du mur de l’Atlantique. Cette batterie, forte de quatre casemates, était équipée de canons de 380 mm capables d’atteindre la Grande-Bretagne et d’interdire tout trafic dans le détroit.

Après le débarquement, les bombardements vont encore s’intensifier dans toute la région pour conforter les Allemands dans l’idée que la Normandie est un leurre et que l’objectif principal reste les plages du Pas-de-Calais, provoquant la mort de centaines de civils pris sous les bombes.

La batterie Todt est, de nos jours, un musée ouvert à la visite.

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