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Révolution industrielle

La souffrance ouvrière et la question du temps

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Mise à jour le 29 juin 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

Industrie Histoire Révolution industrielle

La question du temps est centrale dans l’analyse de la condition ouvrière. L’absence de temps est une forme de souffrance ouvrière, décrite et analysée depuis le XIXe siècle.

Le temps concret est celui vécu directement par les ouvriers, marqué par la pénibilité du travail et les interactions sociales. C’est le temps des activités quotidiennes, des tâches répétitives et fatigantes. En revanche, le temps abstrait est une construction sociale et économique, mesuré et quantifié en unités standardisées. Dans le contexte capitaliste, le temps abstrait est transformé en marchandise, où chaque unité de temps est associée à une valeur économique. Les capitalistes utilisent ce temps abstrait pour synchroniser et maximiser la production, imposant des horaires stricts et des cadences de travail élevées.

Les ouvriers vivent le temps concret comme une série de contraintes et de pénibilités. Leur temps est constamment contrôlé et limité par les exigences de la production. Ils n’ont pas le temps de se consacrer à des activités personnelles ou de loisirs, ce qui renforce leur subordination et leur exploitation. Les heures supplémentaires sont une manifestation de cette exploitation, où les ouvriers sont contraints de travailler au-delà des heures normales.

Humiliation et mépris du temps

L’anecdote des « 10 minutes et 10 vaches » illustre le mépris pour le temps des…

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