Pour le président de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), « nous sommes face à une simplification de l’histoire et quand on simplifie l’Histoire on ne la rend pas utile à comprendre aujourd’hui. »
« Dans cette exposition, explique Pierre Chéret, nous mesurons l’absence de ce qui a fait l’essentiel de la résistance ici dans ce bassin minier ; c’est l’engagement des militants communistes que même les historiens qui ne sont pas sensibles à ces idées reconnaissent… De même que sont ignorés les résistants polonais d’autres mouvements, dont de nombreux juifs du bassin minier, notamment regroupés dans les FTP-MOI. »
La liste est longue des noms polonais qui ont fait l’honneur de la Résistance française et des Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée. Ils vont être nombreux fusillés, morts en déportation et au combat.
Le choix de résister en France
Ces Polonais avaient choisi de résister, en France et de ne pas rejoindre le gouvernement polonais en exil à Londres. « Ils avaient leurs raisons, souligne Pierre Chéret. Ils étaient de ceux qui, dans les années 1930, avaient pris part aux luttes ouvrières et syndicales en…