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Karl Marx et Friedrich Engels - George Lester - CC0
Revues

Marx, Engels et le matérialisme historique au sommaire du n°419 de La Pensée

Accès libre
Mise à jour le 4 juin 2025
Temps de lecture : 5 minutes

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Revues

«  Qui songerait à nier purement et simplement le matérialisme historique, c’est-à-dire, comme Marx et Engels le disaient dans L’Idéologie allemande, le fait que la "production de la vie matérielle" constitue la condition fondamentale de toute histoire humaine  ?  » s’interroge La Pensée en exergue de son nouveau numéro, daté de juillet-septembre 2024.

Le n° 419 de la revue éditée par la fondation Gabriel Péri consacre son dossier principal à Marx, Engels et au matérialisme historique avec quatre articles composant un dossier qui montre toute la vigueur et l’actualité de la pensée marxiste.

Laure Flandrin, Maîtresse de conférences en sciences sociales à l’École centrale de Lyon, s’intéresse en premier lieu à « L’ambition nomologique de Marx dans Le Capital »  ; Jean Quétier, agrégé et docteur en philosophie de l’Université de Strasbourg, s’interroge sur « Le dernier Marx, un antimoderne  ? »  ; l’article de Guilhem Mevel, doctorant en théorie politique au Cevipof de Sciences Po traite de « Matérialisme contre postmodernisme  ? Défaire Marx du romantisme rousseauiste »  ; enfin, Florian Gulli, professeur agrégé de philosophie, s’intéresse à l’essai d’Engels sur L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État dans un article intitulé « A-t-on bien lu Engels  ? Le matriarcat primitif et l’oppression des femmes  ».

«  Loin de renouer avec une version caricaturale du matérialisme historique qui a évidemment existé chez certains marxistes » résume La Pensée, « les quatre articles qu’on lira ici entreprennent au contraire de mettre en évidence la richesse d’analyse que l’on peut trouver sous la plume de Marx et d’Engels ».

La seconde partie du nouveau numéro de la revue propose dans sa rubrique « Le cours des idées » une réflexion autour de l’histoire des équipements urbains avec un premier article d’Alexandre Fernandez, professeur d’histoire à l’université Bordeaux-Montaigne intitulé « Eau, gaz, électricité : une économie politique urbaine  », puis un article de Marie-Claude Derouet-Besson, sociologue et maître de conférences honoraire, consacré aux « bâtiments de l’école publique en ville au XXe siècle » ainsi qu’un article d’un grand intérêt de Corinne Luxembourg, professeure en géographie et aménagement à l’Université Sorbonne Paris Nord sur « L’espace public urbain au prisme du genre  ».

Des politiques libérales qui ont favorisé l’école privée

Cinq articles figurent en rubrique « Vie de la recherche ».

Deux articles s’intéressent à l’école et aux choix faits par les libéraux d’affaiblir l’école publique et de favoriser l’enseignement privé avec un premier article de Stéphane Bonnéry, professeur en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8 et directeur de La Pensée titré « Favoriser l’école privée : 20 ans de politiques économiques » et un autre article, cette fois de Pierre Merle, professeur émérite de sociologie à l’Inspé de Bretagne, intitulé «  Embourgeoisement des collèges privés et résultats PISA  ».

Deux autres articles s’intéressent à la Résistance et à la Libération, 80 ans après.

Jean Vigreux, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne s’intéresse aux « FTP-MOI » auxquels il vient de consacrer un ouvrage avec Dimitri Manessis ; Michel Pigenet, professeur émérite à l’Université Panthéon-Sorbonne traite quant à lui de la Libération avec un article intitulé « Quelle armée à la Libération ?  ».

Enfin, Davy Castel, Maître de conférences en psychologie sociale et psychologie du travail à l’Université Picardie-Jules Verne consacre un article d’un grand intérêt aux « Risques psychologiques et sociaux du salariat ubérisé et précaire ».

On peut commander ce nouveau numéro de La Pensée sur le site de la Fondation Gabriel Péri
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