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Cahiers de l’Institut CGT d’histoire sociale

Les commissions féminines de la CGTU au programme

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Mise à jour le 3 octobre 2025
Temps de lecture : 4 minutes

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CGT Revues Histoire

Le numéro 172 des Cahiers de l’Institut CGT d’histoire sociale est arrivé dans les boîtes aux lettres des abonnés à la revue d’histoire de la CGT. Sur la couverture, la photographie d’une ouvrière d’une filature de Roubaix donne le ton d’un numéro qui consacre son dossier central aux commissions féminines de la CGTU. On y trouve notamment un article de Maryse Dumas reprenant de larges extraits de sa conférence du 19 mars 2024 sur les militantes unitaires et l’action de la Confédération en direction des femmes.

De 1922 à 1936, la CGTU a fait vivre en son sein des commissions féminines et organisé à chacun de ses congrès des conférences nationales féminines. La première a lieu à Bourges le 11 novembre 1923, la dernière lors du VIIᵉ Congrès de la CGTU, en 1933. Chacune de ces conférences élit une commission féminine nationale, présidée par une secrétaire.

Les commissions féminines de la CGTU

Deux institutrices, Marie Guillot et Lucie Colliard, se succèdent de 1923 à 1925. Elles sont toutes deux révoquées. C’est l’ouvrière Alice Brisset qui leur succède de 1925 à 1927 avant de démissionner pour protester contre la volonté de Suzanne Girault, alors l’une des principales dirigeantes du PCF, de régenter la commission féminine de la CGTU. Bernadette Cattaneo, une employée, prend alors la relève.

Membre du bureau confédéral de la CGTU, elle siège aussi au conseil central de l’Internationale syndicale rouge (ISR), qui regroupe tous les syndicats proches des partis communistes de l’époque, en lien étroit avec le Komintern. Enfin, de 1933 jusqu’à la réunification de 1936, c’est l’ouvrière Georgette Bodineau qui dirige la commission féminine.

Malgré les efforts de ces dirigeantes, les commissions…

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