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Élus communistes déchus, mémoire d’une répression en Corrèze (1939-1940)

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Mise à jour le 30 septembre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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PCF Histoire

À l’automne 1939, dans le tumulte de la « drôle de guerre », un événement marque un tournant dans la vie politique française : l’interdiction du Parti communiste français (PCF), consécutive à la signature du traité de non-agression germano-soviétique. Dans la foulée, les autorités s’emploient à neutraliser ses élus, perçus comme une menace intérieure. La Corrèze, bastion de la gauche populaire, n’échappe pas à cette vague de répression.

C’est à ce pan méconnu de l’histoire locale qu’est consacrée la brochure La déchéance des élus communaux en Corrèze 1939/1940, réalisée par la Fédération de la Corrèze du PCF et rédigée par Alain Mirat.

Le PCF dans le collimateur

Dès septembre 1939, le gouvernement Daladier dissout les organisations liées au PCF et ouvre la voie à une série de mesures administratives et judiciaires. Dans de nombreuses communes corréziennes, des maires, adjoints et conseillers municipaux sont frappés de déchéance, c’est-à-dire exclus de leurs fonctions, parfois arrêtés ou assignés à résidence.

Ces élus ne sont pas accusés d’actes illégaux, mais de leur simple appartenance au PCF ou de leur proximité avec les idées communistes. La mesure visait donc moins des comportements concrets que des convictions politiques.

La brochure recense les cas communaux et en restitue le contexte. À Tulle, Brive ou dans les bourgs ruraux, la déchéance a souvent entraîné une crise municipale : postes vacants, nomination de remplaçants dociles, tensions au sein des…

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