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Par Simon Gosselin
Le Barbier de Séville de Rossini à l’opéra de Lille jusqu’au 10 mars

Une joyeuse et virtuose folie contagieuse

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Mise à jour le 7 mars 2025
Temps de lecture : 5 minutes

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Théâtre Musique Opéra

Il n’y avait plus un strapontin de libre du parterre à la quatrième galerie de l’opéra de Lille pour le Barbier de Séville, opéra Buffa de Gioachino Rossini, chaque siège pris d’assaut par les mélomanes de tous âges, accourus en rangs serrés, alertés par la rumeur publique, (pas celle de la calomnie) celle d’un riant événement artistique à ne pas manquer.

Et ça n’a pas manqué en effet, car de bout en bout, le public a clairement manifesté qu’il était gagné par la joyeuse et virtuose folie régnant tant sur le plateau que dans la fosse d’orchestre.

Rossini aimait la gaieté, le mouvement de la vie, il avait le sens de l’effet théâtral et la gastronomie gourmande n’était pas son moindre plaisir. Examinons de plus près les ingrédients qui, habilement mélangés, ont ainsi fait monter la savoureuse et néanmoins piquante sauce rossinienne dans la marmite lilloise

Une conduite d’acteurs précise et déjantée

Un metteur en scène, Jean- François Sivadier, fou de théâtre, connaissant la chanson sur le bout des doigts, qui a eu l’idée d’installer cet opéra bouffe dans un univers de théâtre de tréteaux avec coulisse ouverte en fond de scène et changements à vue dans un bric-à-brac de jalousies (c’est le mot qui convient dans cette histoire) en lattes de bois un temps suspendues, un temps déglinguées, s’affaissant au sol avec fracas selon la tournure des événements ; une lune matinale traçant sa route avec la légèreté d’un ballon de baudruche, des chaises prêtes à renverser sur un sol parsemé d’étoiles, ou non, c’est selon ; une pièce…

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